
Quand l’ennemi réagit, table-ronde
Intentions
LesRencontres des Arts Numériques, Électroniques et Médiatiques d’Oudeis se concentraient sur la thématique de l’écologie et la façon dont les artistes - au travers de leurs œuvres et pratiques - s’en saisissent. Écologie au plan environnemental, cela va sans dire, mais également écologie politique, économique, philosophique, mentale, pour faire référence à Felix Guattari(1).
À partir de Silence Vert, des œuvres et installations, des problématiques soulevées, des perspectives ouvertes, il a été proposé à plusieurs personnes d’intervenir lors d’une table ronde et, du lieu de leur champ, de leurs actions et de leurs positionnements, de s’intéresser à la question des pratiques artistiques «conçues comme contre-pouvoirs constituants»(2).
Si cette question centrale était reliée au domaine desArtsNumériques,Électroniques et Médiatiques, elle abordait également – et naturellement – des questions connexes, intrinsèquement associées : la création et l’art comme outil et moyen de transformation sociale et politique ; la fonction critique et réflexive de l’art ; les utopies concrètes ; les inventions du quotidien ; l’art engagé ; la critique des médias ; les pratiques média tactiques ; l’appropriation et le détournement des technologies dans un but d’autonomisation et de résistance ; les alternatives et la question sous-jacente du dépassement de l’art.
Avant d’offrir la retranscription de cette table ronde, nous avons pensé pertinent et opportun d’intégrer le texte de Pascal Nicolas-Le Strat : « Un contre-pouvoir constituant ». Ce dernier opérant comme introduction essentielle et étape préliminaire de définition.